À la découverte de Garrett, détective privé Tome 1 : La belle aux bleus d’argent

On oublie parfois que, outre sa célèbre Compagnie Noire, Glen Cook est un auteur de fantasy qui a offert plusieurs cycles à ses lecteurs. Bien que moins connu que la fameuse saga sur les mercenaires, Garrett, détective privé n’en vaut pas moins le détour. Voici une petite présentation du premier volume de la série, de son héros stéréotypé et de son univers décalé.

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On oublie parfois que, outre sa célèbre Compagnie Noire, Glen Cook est un auteur de fantasy qui a offert plusieurs cycles à ses lecteurs. Bien que moins connu que la fameuse saga sur les mercenaires, Garrett, détective privé n’en vaut pas moins le détour. Voici une petite présentation du premier volume de la série, de son héros stéréotypé et de son univers décalé.

L’histoire commence avec… une gueule de bois. Si ce thème vous est familier, alors vous vous mettrez d’autant plus facilement dans la peau du personnage... Garrett est violemment réveillé un matin par une cliente venue lui demander d’enquêter sur la mort de son frère, qui est aussi un ancien compagnon d’armes du héros. L’affaire se complique rapidement : le défunt a légué une somme importante à son amour de jeunesse qui vit dans le Cantard, région secouée par une guerre de mages qui vise à prendre le contrôle de ses mines d’argent. Accompagné d’un elfe ninja et d’une troupe de Grolls (un genre de mélange de trolls, d’humains et probablement d’autre chose), Garrett décide de partir à la recherche de la belle dans une région pleine de dangers.

L’intrigue qui se noue est celle du bon vieux roman policier : un détective privé, au croisement d’un Holmes et d’un Marlowe, un meurtre énigmatique, une affaire épineuse. Le tout est placé dans un écrin fantasy qui constitue l’arrière-plan du roman, pour le plus grand bonheur des amateurs du genre. Glen Cook crée une harmonie subtile entre la fantasy et le roman policier, sans que ces genres entrent en collision. On retrouve les éléments habituels de la fantasy – quelques créatures étranges, un peu de magie, une ou deux luttes désespérées – mais elles sont empreintes d’un certain détachement et d’une ironie qui donnent son originalité à l’ensemble. Les elfes, trolls ou gnomes, mages, vampires, centaures et loups-garous se livrent des batailles sans merci ou, au contraire, collaborent entre eux. Cook sort aussi de la fantasy médiévale que l’on voit si souvent en plaçant ses héros dans un monde qui nous rappelle celui du Far West par son environnement, ses mentalités et ses paysages. Ajoutons à tout ça le style léger, humoristique et caustique de l’auteur, et nous obtenons un bon divertissement pour tous ceux qui recherchent une approche un peu différente à l’imaginaire.


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