Arrow saison 4 : une saison mortellement explosive

Après avoir affronté Malcolm Merlyne, Deathstroke et Ras'al'Ghul, Oliver Queen se mesure à Damian Darhk et ses forces obscures. Est-ce un combat perdu d’avance ?

Écrit par le
Temps de lecture : 6 min

Après avoir affronté Malcolm Merlyne, Deathstroke et Ras'al'Ghul, Oliver Queen se mesure à Damian Darhk et ses forces obscures. Est-ce un combat perdu d’avance ?

À la fin de la saison 3 de Arrow, Oliver Queen et Felicity Smoke partent ensemble vivre de nouvelles aventures loin des tumultes de Starling City, loin des strass et paillettes et de la tenu verte qui la rendu célèbre. Loin des dangers et des combats, Oliver est néanmoins rappelé par son équipe qui a besoin de lui. Mais une fois arrivé en ville, le célèbre justicier se rend compte que la menace qui pèse sur sa ville, récemment renommé Star City, est bien plus dangereuse, manipulatrice et imprévisible que ses anciens adversaires. Ancien membre de la Ligue des Assassins, Damian Darhk possède des pouvoirs mystiques grâce à son idole Khushu, un artefact magique qui lui confère des dons de télékinésie, de télépathie et qui lui permet également d’aspirer l’essence vitale d’une personne. Face à cette menace inédite pour la Team Arrow, comment Oliver et ses amis réussiront-ils à s’en sortir ?

Image de Damian Darhk dans la saison 4 de Arrow

Au cœur des 23 épisodes qui compose cette quatrième saison, on aura l’occasion de voir la Team Arrow complètement dépassé, au bout de leur limite face à un ennemi intelligent, manipulateur, imprévisible et bourré de ressource qui mettra à mal Green Arrow, Spartan, Overwatch, Speedy et Black Canary. Interprété par Neal McDonough qui passe après l’excellent Manu Bennett qui jouait Deathstroke et après Ras'al'Ghul, la tâche était ardu de renouveler la série qui en est déjà à sa quatrième saison et c’est avec brio, force et réalisme que l’acteur qui jouait dans Minority Report, dans Captain America ou encore Star Trek : Premier Contact interprète son personnage. On déteste Damian Darhk, mais gentiment. L’acteur campe avec brio le rôle qui lui est confié et se place même en tête d’affiche aux côtés de Stephen Amell pour cette saison de par son charisme et sa présence.

Quant aux différentes péripéties qui compose cette saison, attendez-vous à du lourd. La chaîne The CW qui produit la série n’a pas lésiné sur les moyens pour divertir et surprendre le spectateur. Outre les passages magiques qui sont d’un réalisme crucial et innovant pour la série, la fin de la saison laissera bouche bée n’importe quel spectateur qui se retrouvera bousculé dans sa routine. En effet à la fin, dans les derniers épisodes, le rythme que l’on connaissait et les habitudes prisent depuis le début de la série sont mis à mal par Damian Darhk qui détruit tout ce que l’on connaît, nos habitudes et même ce que l’on préférait un peu à la manière d’un Game of Thrones, mais sur une autre chaîne que HBO si vous voyez le tableau. On se retrouve carrément vidé, à la merci de ce méchant laissant à Oliver les commandes, se demandant sans cesse « Comment est-ce qu’ils vont s’en sortir ? »

Image de Speedy dans la saison 4 de Arrow

Et c’est là que le bât blesse. Après trois derniers épisodes carrément intenses, la fin est baclé, mal expliqué et tout s’enchaîne tellement vite que l’on n’a pas le temps de voir comment la situation évolue. Les scénaristes ont passé vingt-deux épisodes à concevoir un méchant bien bad-ass, méprisable, manipulateur et excentrique doué d’une magie le rendant quasi-invincible pour une fin trop rapide et surréaliste malgré le rappelle de Darhk de son appartenance à la Ligue des Assassins.

Malgré tous ses défauts, la saison 4 de Arrow reste l’une des meilleurs réalisés grâce à son méchant dont je ne cesserais de vanter les mérites de son interprète. Nous pouvons néanmoins regretter une accélération trop soudaine du rythme sur la fin, mais féliciter une prise de risque non négligeable dans les péripéties et les effets spéciaux mis en place.


17/20
Les Plus
  • Damian Darhk est un méchant vraiment mythique.
  • Un final carrément explosif
  • Une continuité scénaristique bien maîtrisée.
Les moins
  • Une accélération du rythme trop rapide sur la fin.
Oubliez Merlyne, Deathstroke ou Ras'Al'Ghul, le véritable méchant est là et c’est Damian Darhk ! La Team Arrow n’a qu’à bien se tenir.
Emma

Cet article vous a plu ? Partagez-le avec vos amis


Commentaires

comments powered by Disqus
PauseGeek.fr