Critique de Castlevania saison 1 de Netflix

Lorsque l’on a appris la sortie en février dernier d’une série Castlevania, nous étions surexcités de la nouvelle. Qu’en est-il après le visionnage de cette première saison ?

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Lorsque l’on a appris la sortie en février dernier d’une série Castlevania, nous étions surexcités de la nouvelle. Qu’en est-il après le visionnage de cette première saison ?

Castlevania est sans contexte la licence de jeu vidéo la plus célèbre dans le monde. Avec plus d’une trentaine de jeux à son actif, c’est un classique dont on ne s’attaque pas sans y laisser quelques plumes. Et c’est exactement le cas avec cette version de Netflix écrit par Warren Ellis, à qui l’on doit les comics Judge Dredd et Hellblazer et réalisé par Sam Deats, anciennement chargé des animations pour des documentaires.

De quoi ça parle ?

En 1455, dans le royaume de Walachia, la jeune Lisa souhaite devenir médecin pour soigner les habitants des villages environnants. Pour ce faire, elle se rend dans le château de Dracula afin de lui demander de lui enseigner la science. Quelques années plus tard, elle sera arrêtée et bruler vive sur un buché, déchainant ainsi la fureur de Dracula, son époux, qui réveillera les démons pour anéantir l’humanité à Walachia.

C’est à ce moment-là que débarque Trevor Belmont. Alors juste de passage, il se retrouvera à devoir affronter l’armée de Dracula.

Image de la série animée de Netflix Castlevania

Des graphismes vraiment sensationnels

Habituellement habituées au cell-shading, les productions animées de Netflix manquent de réalisme et il faut du temps pour s’habituer au style particulier de cette méthode d’animation plus facile à mettre en place et donc permettant de produire plus vite. Mais avec Castlevania, Netflix revient au fondamental du manga et c’est donc une production plus belle graphiquement que nous propose Frederator Studios. L’animation est fluide, les graphismes sont magnifique et retranscrive bien certains décors des jeux vidéos même si ceux-ci restent toutefois plus imaginatif que ceux de la série.

Concernant l’histoire du jeu, c’est à un nouveau reboot auquel nous avons droit. Il faudra encore une fois oublier les jeux et notamment les derniers reboots en date Lords of Shadow afin de s’immerger complètement dans l’histoire. Trevor Belmont et Alucard forment cette fois-ci deux personnages bien distincts et à moins d’une suite de plus grande envergure, cette première saison n’apporte strictement rien à la licence Castlevania.

Du haut de ses 4 petits épisodes, le premier reste le meilleur de ceux-ci. Il est violent, intense et sans concession et permet de mettre en place l’histoire. Mais pour la suite, les épisodes 2 et 3 sont un condensé de dialogue utile pour le fan de la première heure, mais inutile pour la personne qui souhaiterait découvrir la licence. De tels épisodes seraient vraiment utiles voir indispensable sur une série de 13 à 24 épisodes, mais lorsque l’on a que 4 épisodes à proposer et donc une histoire à boucler sur ce court laps de temps, c’est totalement inutile. Le dernier épisode néanmoins conclut l’histoire de cette saison et débute celle que l’on connaît tous avec les jeux vidéos.


13/20
Les Plus
  • Des graphismes sensationnels
  • Ne pas utiliser de Cell-Shading était une superbe idée
Les moins
  • Une lenteur inutile
  • Un énième reboot
  • Quatre épisodes c’est trop court pour l’histoire à raconter
Castlevania est donc une bonne minisérie à se mettre sous la dent à la condition de la regarder sans attentes. Si comme moi vous l’attendiez avec impatience, vous risquez fort d’être vraiment déçu par le travail accompli par Warren Ellis et Sam Deats sur cette série à l’avenir encore incertain.
Emma

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