Happy : la nouvelle série de Syfy est une véritable bombe

Diffusée mercredi soir sur la chaine Syfy, la série Happy avec Christopher Meloni est une véritable bombe, un ovni télévisuel à regarder de toute urgence.

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Diffusée mercredi soir sur la chaine Syfy, la série Happy avec Christopher Meloni est une véritable bombe, un ovni télévisuel à regarder de toute urgence.

Depuis de nombreuses années, la chaine Syfy cherche à reproduire le succès qu’elle a jadis connu avec la diffusion de la série Battlestar Galactica de Ronald D. Moore. S’en est suivi un florilège d’excellente série comme Defiance, Helix, Haven, Killjoys, 12 Monkeys, The Expanse ou Dark Matter. Mais soucieux de toujours proposer un panel de série divers et varié, la chaine s’est orientée vers d’autres séries comme Van Helsing ou The Magicians, mais également vers l’horreur et le gore avec Channel Zero, Z Nation et Blood Drive. Et pour proposer encore plus de contenu, Syfy s’est mis à adapter des bandes dessinées comme Wynonna Earp, Krypton et maintenant Happy.

Image de Haley dans l'épisode 1 de la saison 1 de Happy
Image de Nick Sax dans l'épisode 1 de la saison 1 de Happy

Ce qui apparaît comme une blague pour faire rire les copains au détour de la machine à café d’une entreprise ennuyeuse s’avère être au final l’une des séries les plus déjantées et les mieux maitrisées de l’année 2017. On plonge dans l’histoire de Nick Sax, un ex-flic à succès reconverti en tueur à gages et traqué par la mafia locale. Mais un jour, une petite fille du nom de Haley se fait enlever par un mystérieux père Noël. Afin de la sauver, Happy, son ami imaginaire qui se présente comme une licorne bleu volante décide de partir à la recherche d’une personne capable de la ramener à sa mère, mais aussi capable de la voir. Et son choix se porte sur Nick Sax. Commence alors un long périple pour cet ex-flic shooté aux médicaments et abonné aux crises cardiaques.

Avec son histoire qui paraît infantile, le récit inventé par Grant Morrison dans sa bande dessinée est en réalité violente, sombre et torturée tout en accueillant avec force et brio un aspect humoristique avec l’apparition de ce petit cheval volant venu imploré l’aide d’un homme brisé qui ne croyait plus en rien. Si le premier épisode ne nous apprendra pas grand-chose sur l’histoire à venir, les personnages, les enjeux que pourra rencontrer le personnage de Nick Sax, il nous plonge malgré tout dans son univers torturé et jouissif et nous pousse à en voir plus pour découvrir la violence omniprésente et le côté cocasse de la situation qui confère à cette série son côté fun.

Image de Happy dans l'épisode 1 de la saison 1 de Happy
Image de Nick Sax et de Happy dans l'épisode 1 de la saison 1 de Happy

Bien que je n’attendisse strictement rien de cette série et que je ne connaissais pas la bande dessinée, et avec les bandes-annonces qui ne me donnait vraiment pas envie de plonger dans cet univers, le premier épisode de Happy reste une excellente surprise et une claque visuelle constante qui m’ont conquis. Regarder Happy c’est se plonger à corps perdu dans un univers de violence, de combat, de drogue, de mafia, de kidnapping et de petite licorne bleu volante. Un trip sans les effets secondaires !

Happy - Trailer


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