Childhood's End : Syfy égalera-t-elle Battlestar Galactica ?

En voulant renouveler le succès qu'elle avait jadis connu avec la sortie de Battlestar Galactica, Syfy lance cette année deux nouvelles séries de science-fiction : The expanse et Childhood's End.

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En voulant renouveler le succès qu'elle avait jadis connu avec la sortie de Battlestar Galactica, Syfy lance cette année deux nouvelles séries de science-fiction : The expanse et Childhood's End.

Tirée d'une nouvelle de Arthur C. Clarke, Les enfants d'Icare, la nouvelle mini-série de Syfy composée de trois épisodes raconte comment l'humanité va changer, évoluer après l'invasion de la terre par une race d'extraterrestre pacificatrice qui va mettre fin à la guerre et la famine en quelques jours. Karellen, le souverain de la terre prendra pour porte parole un fermier, joué par Mike Vogel, le Barbie de Under the Dome. Mais, est c'est là que réside toute l'intrigue du premier épisode, Karellen ne se montrera jamais. À personne. Ce qui créera des tensions sur terre. Pourquoi sont-il là ? Pourquoi avoir empêcher toute évolution de la science ? Pourquoi bannir toutes formes de religion ? Sont-ils vraiment pacifique ?

Quel est le but réel de ses aliens ?
Quel est le but réel de ses aliens ? - © Syfy

Toutes ces questions trouveront réponse dans les trois épisodes qui compose cette mini-série, plus ou moins aisément, mais finira par se perdre à cause d'un rythme très lent. Il faut le dire, Childhood's end n'est pas une série d'action. Pas de fusillade, d'explosion ou d'utilisation des forces armées. Tout se joue sur le côté psychologique de la situation, sur les causes réelles de l'invasion. Mais le problème c'est que le spectateur ne s'identifie pas aux protagoniste. On ne peut pas se mettre dans le bain puisque pratiquement aucune tension ne reste suffisamment longtemps à l'image. Une heure vingt par épisode, c'est long. Surtout que Karellen ne communique pas beaucoup.

Du coup on n'apprend rien d'un coup, dans un cliffhanger, c'est au compte goutte que nous parvienne les informations. Et 1h20 de latence, c'est long.

Les effets spéciaux sont vraiment excellent dans cette série
Les effets spéciaux sont vraiment excellent dans cette série - © Syfy

Néanmoins la série reste un très bon divertissement, avec un casting très bon allant de Mike Vogel de Under the Dome a Charles Dance de Game of Thrones. Concernant les effets spéciaux, les effets numériques sont dignes d'une production hollywoodienne et le maquillage de Karellen rappelle celui du film Legend, confectionné par Rob Bottin, la légende derrière les effets spéciaux fantastique du film The Thing de John Carpenter, mais en un peu moins.... flippant et dérangeant.

Malgré quelques lenteurs, la série reste un bon moyen de passer du temps même si beaucoup d'autres séries permettront de faire de même avec plus de divertissement et rebondissement. Syfy n'obtiendra pas et n'égalera pas le succès de Battlestar Galactica. Reste a voir avec The Expanse.

14/20
Les Plus
  • Les effets spéciaux
  • Le côté inédit de l'histoire
Les moins
  • Le manque de rythme
  • La fin qui risque de perdre beaucoup de ses spectateurs
En résumé, Childhood's End est une bonne série de Science-Fiction mais au rythme trop lent et à la fin complètement incompréhensible, à la limite de l'incohérent. Néanmoins, le casting quatre étoile fait remonter le niveau du show.
Greg

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