Dying Light : la survie à l’état pur ?

Dying Light, un survival horror développé par Techland, les développeurs du célèbre Dead Island et édité par Warner Bros.

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Temps de lecture : 9 min

Dying Light, un survival horror développé par Techland, les développeurs du célèbre Dead Island et édité par Warner Bros.

Le jeu est sorti sur PS4, Xbox One et PC le 27 janvier 2015 dans une version digitale uniquement, puis la version CD est arrivée le 26 février de la même année.

Une magnifique laideur

D’un point de vue graphique le jeu est très réaliste très beau. Ses qualités graphiques ne font qu’améliorer l’immersion et l’expérience de jeu.

La bande-son du jeu est une partie très importante, car elle confère toute l’ambiance voulue pour un jeu et c’est un pari gagnant pour Dying Light ! Au sujet de la bande-son, elle est tout simplement bluffante, et surtout très flippante avec une musique relativement discrète sauf bien sûr dans les moments clés... ce que l’on demande à tout bon jeu d’horreur. Les cris de zombies, ainsi que les bruits que l’on produit en marchant, en tombant ou en frappant les ennemis sont vraiment excellents et rendent le jeu encore plus immersif.

Le gameplay, quant à lui, est assez simple et rapide à prendre en main, avec une vue à la première personne il inclut un mélange de phases de combats classiques avec des mouvements comme des coups de pied ou saut à pied joint sur l’ennemi ainsi que l’utilisation d’armes blanches et d’armes à feu contre des zombies et autres infectés, du « parcoure » a la façon Mirror's Edge, ce qui donne un certain dynamisme au jeu, en effet le fait de se déplacer le plus vite possible de toit en toit et de trouver des solutions de replis quand il y a trop d’ennemis dans votre zone est très plaisant.

Fuir ou combattre, à vous de choisir
Fuir ou combattre, à vous de choisir - © Techland

Il y a aussi tout un système de Craft d’objet, ce qui vous permet de créér des armes très puissantes telles que des shuriken enflammés ou une lame électrifiée, ce qui vous conférera un plus grand avantage sur l’ennemi, mais attention ! Chaque objet a une durée de vie limitée, en effet après une dizaine de coups avec une pelle ou une batte de baseball classique, votre objet s’abîme et ne sera plus efficace du tout. Il faudra alors le réparer avec les objets que vous avez trouvés dans la ville. On se retrouve donc rapidement avec des objets totalement inutilisables dans les mains ce qui rajoute de la difficulté et un côté réaliste. Heureusement en craftant ces objets on améliore aussi leurs résistances.

Le mode histoire inclue un système classique de quêtes principale ou annexes, avec des niveaux de compétences à augmenter au fur et à mesure du jeu.

Il est possible d’effectuer le mode histoire seul ou en coopération jusqu’à 5 joueurs grâce à un système de matchmaking plutôt simple d’utilisation. Ce mode coopération vous permet d'avancer plus vite, car avoir un ou plusieurs coéquipiers vous facilite grandement la vie, puisqu’on se retrouve facilement submergé au vu du grand nombre de zombies.

Ce jeu comprend aussi un système de Jour/Nuit et il n’est pas des moins importants, car si le jour les zombies sont regroupés en masse et vous attaquent quand vous passez trop près, ils sont relativement facile à tuer avec une arme en bon état. En revanche, la nuit, d’autres « types » d’infectés font leur apparition, il s’agit d’infectés beaucoup plus coriaces et vous avez plutôt intérêt à courir très vite pour leur échapper, car un combat ne vous avantagera certainement pas. Le fait que la nuit tombe assez vite et que vous n’êtes jamais en sécurité, sauf dans une zone sécurisée que vous devrez sécurisé au préalable vous-même la journée, ajoute un certain stress à l’expérience de jeu.

Oh oh ! Ceux-là n'ont pas l'air très content
Oh oh ! Ceux-là n'ont pas l'air très content - © Techland

Histoire

Un agent pathogène inconnu, dérivé de la rage, fait des ravages dans la ville fictive d’Harran. Le Ministère de la Défense a érigé un mur et placé la ville sous quarantaine pour contenir l’épidémie, mais cette solution n’est pas viable. Le ministère à proposé de raser la ville afin de supprimer toute trace du virus, mais des survivants pourraient encore se trouver sur place. L’agent Kyle Crane est de son côté envoyé par le GRE (Global Relief Effort) dans la ville d’Harran pour retrouver un dossier volé par un certain Kadir Suleiman (connu sous le nom de Rais) qui pourrait contenir des informations sur la synthèse d’un remède au virus qui frappe Harran.

Ce scénario c’est plutôt crédible et il est intéressant, bien qu’il manque d’originalité, on prend quand même du plaisir à jouer les missions données par les différents interlocuteurs.

En conclusion Dying Light à su se démarquer dans le monde des survival horror grâce à son système de déplacement du type « parkour » qui est une innovation dans ce genre de jeu.

Des qualités à la fois graphiques et sonores ne font qu’appuyer le fait que ce jeu est pour moi l’un des meilleurs jeu de survie dans un monde post apocalyptique de l’année 2015. C’est pourquoi je recommande vivement à tous les joueurs friands de ce genre d’expérience de l’acheter.

Il est d’ailleurs disponible dans une version digitale pour moins de trente euros sur Kinguin ou d’autres sites de vente de jeu dématérialisés.

18/20
Les Plus
  • Les graphismes
  • Les déplacements style parkour
  • La bande-son et les effets sonores
  • L'histoire en coopération
Les moins
  • Un scénario peu original
Dying Light est un très bon jeu de survie post-apocalyptique, avec des qualités graphiques soutenues et un gameplay vraiment original. Alors prêt à affronter la nuit ?!
Maxime

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