Critique de Resident Evil 7 : Bienvenue dans la famille, fils !

Après des mois d’attentes et des démos jouable qui mettaient la barre très haute et donnait un souffle nouveau à la licence Resident Evil, le sept est-il le renouveau du genre ?

Écrit par le
Temps de lecture : 8 min

Après des mois d’attentes et des démos jouable qui mettaient la barre très haute et donnait un souffle nouveau à la licence Resident Evil, le sept est-il le renouveau du genre ?

Attention : Risque de spoiler

Il aura suffi d’une simple démo pour déclencher l’attente et l’hystérie chez les fans de Resident Evil. En incarnant Ethan Winters en proie à la famille complètement déjantée, violente et implacable de Louisiane : la famille Baker. À partir de ce moment-là, la nuit qui vient sera la plus longue et la plus douloureuse pour Ethan qui devra affronter l’enfer pour retrouver sa copine disparue depuis trois ans : Mia.

Loin des jeux à la troisième personne dont nous avait habitué Capcom, Resident Evil 7 est désormais un jeu à la première personne nous plaçant directement à la place du héros. Cette nouvelle vision dans la licence est due en réalité à la possibilité de jouer au jeu avec un casque de réalité virtuel. Nous n’avons pas pu tester cette fonctionnalité-là, nous n’en parlerons donc pas. Mais même sans le casque, l’immersion est vraiment améliorée nous plongeant dès les premières minutes dans l’angoisse d’Ethan. Et même lors de phases en plein jour, la sensation d’étouffement et de malaise est bien présente. Et ceux qui ont joué à la démo appréhende déjà rien qu’à la vue de la Dulvey Haunted House.

Image du Dulvey Haunted House du jeu vidéo Resident Evil 7 de Capcom

Malheureusement ou bien heureusement pour les plus sensibles, la démo reflète exactement ce qu’il se passera tout au long du jeu : de la tension, une ambiance vraiment crade, la peur du scare-jump sans pour autant ne voir aucun de ses éléments nous sauter aux visages. De ce fait, au bout d’une heure trente, on est déjà en train de speeder dans les couloirs et la peur des Bakers n’est plus au rendez-vous. On espère néanmoins ne pas avoir à les croiser tant qu’à faire.

Image de présentation de Jack et Marguerite Baker accompagné de leur fils Lucas dans Resident Evil 7

Techniquement, le jeu est vraiment magnifique. Les images sont sublimes aussi bien en plein jour qu’en pleine nuit. Les personnages sont vraiment bien modélisés apportant ainsi une grande touche de réalisme et augmentant ainsi le stress de la situtation. Même les Mycomorphes, les principaux ennemis du jeu bien que ne ressemblant pas à grand-chose sont luisants de vérité. Les lieux sont criants de vérité, bien mapper et on a vraiment l’impression qu’une famille vit ici. On a d’un côté la partie abandonnée qu’on retrouvait dans la démo il y a quelques mois et enfin la partie actuelle dans laquelle vît les Bakers.

Image de Mia Winters du jeu vidéo Resident Evil 7

Quant à l’histoire, point essentiel du jeu, elle est vraiment bien écrite. On se retrouve plongé très rapidement dans un film d’horreur d’une durée de vie d’une dizaine d’heure dans laquelle tout arrive et dans laquelle les références aux films d’horreurs les plus populaires sont de rigueurs. L’exorciste, Massacre à la tronçonneuse ou encore Re-Animator sont autant de film dont on peut retrouver très aisément les références au fil de l’avancé du jeu. Bien sûr, les fans de la licence retrouveront facilement leurs marques puisque le jeu, bien que différent aux premiers abords reste néanmoins un Resident Evil et les éléments qui firent le succès de la licence reste présent. Pistolet, couteau ou encore Herbe, on retrouvera tout naturellement l’inventaire de base d’un Resident Evil avec son lot de munition limité et difficile à garder. Seul le bestiaire est maigre. Sans spoiler, ne vous attendez pas non plus à une multitude de monstres issue de l’île du Dr Moreau vous attaquer. Ne vous attendez pas non plus à une plétore d’action. Avec sa durée de vie, le jeu est pratiquement 50 % moins long qu’un Resident Evil classique. Il se termine donc très facilement et bien que les combats ou le bestiaire ne soit pas très développé, ce n’est pas un problème étant donné le temps qu’il faut pour terminer le jeu. Néanmoins et comme dans beaucoup de survival-horror, des éléments nous feront nous arracher les cheveux tant la stupidité de l’acte à faire est effrayante. Pour l’exemple et toujours sans vouloir spoiler, il y a une porte à ouvrir grâce à une corde reliée à une balance sur laquelle il faut placer un poids pour équilibrer le tout et ainsi ouvrir la porte. Dans la vraie vie trois options s’offrent à nous : soit on défonce la porte comme un gros bourrin, soit on coupe la corde soit on équilibre la balance avec sa main et on ouvre la porte avec l’autre (la balance est à 20cm de la porte) mais dans Resident Evil 7, il vous faudra retourner sur vos pas et partir relativement loin pour récupérer un item qui permettra d’ouvrir la porte. Inutile et gonflant ce passage ne sert qu’à augmenter la durée de vie du jeu qui est faible.

Image de Marguerite Baker dans le jeu vidéo Resident Evil 7


19/20
Les Plus
  • Le réalisme du jeu
  • L’histoire bien ficelée
  • Ses personnages
Les moins
  • Sa durée de vie
Le jeu Resident Evil 7 bien que différent des autres volets de la licence est néanmoins un grand jeu qu’il faut avoir fait au moins une fois dans sa vie. De par ses caractéristiques techniques époustouflantes, son histoire complète et bien écrite et ses personnages emblématiques, Resident Evil 7 est une tuerie vidéoludique qui mérite d’orner les collections de tout Geek qui se respecte.
Emma

Cet article vous a plu ? Partagez-le avec vos amis


Commentaires

comments powered by Disqus
PauseGeek.fr