Ce que nous apprennent les deux premiers épisodes de Van Helsing

Vendredi soir face à L’exorciste de la FOX, Syfy lançait Van Helsing, une libre adaptation du personnage dont voici les premières infos contenues dans les deux épisodes.

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Vendredi soir face à L’exorciste de la FOX, Syfy lançait Van Helsing, une libre adaptation du personnage dont voici les premières infos contenues dans les deux épisodes.

Quand on dit Van Helsing, on pense de suite à Hugh Jackman dans le film éponyme de Stephen Sommers ou à Anthony Hopkins dans Dracula de Francis Ford Coppola et même Peter Cushing pour les plus cinéphiles d’entre vous. Mais pour Syfy, Van Helsing c’est avant tout Vanessa Helsing, petite fille du chasseur de vampire le plus célèbre de la planète hormis Blade, qui œuvre dans un monde apocalyptique suite à l’émergence de vampire qui ont profité de la rentrée en éruption d’un volcan et donc de son nuage de fumée qui obscurcit le ciel pour contaminer le maximum de personnes.

Des vampires en veux-tu en voilà !

Il est désormais très difficile de réinventer le mythe du vampire de nos jours. Avec les films classiques tels Dracula, toutes époques confondues, ceux de Une nuit en enfer au cinéma et en série TV, ceux de Twilight ou Vampire Diaries et même ceux de Guillermo Del Toro et Chuck Hogan avec The Strain, on a vraiment tout vu. Mais les vampires de la série Van Helsing de Syfy ressemblent à s’y méprendre à des zombies. Corps décharnés, maigre, pâle, se déplace lentement et de façon désarticulée avec le visage couvert de sang et les yeux injectés, la première apparition de ses monstres sanguinaires faits drôlement pensés à des zombies, mais lorsque ceux-ci se mettent à parler et à courir pour sucer le sang de leurs victimes, on oublie cette comparaison facile. Et à l’instar des autres films ou séries de vampires, The Strain mis à part, le vampirisme dont sont frappés les gens n’est pas irrémédiable. Il se soigne.

Les vampires de Van Helsing, la série de Syfy

Les deux premiers épisodes de la série sont un prélude à l’histoire globale de la saison. Dans le premier, on voit le réveil d’un coma de trois ans de Vanessa lorsqu’elle se fait attaquer par un vampire qui vient de lui sucer la jugulaire tandis que dans le second, on en apprend plus sur les raisons de son coma et sur son but qu’elle poursuivra dans le reste de la saison.

Une ambiance sombre et sanglante à souhait

Quand on regarde une série de Syfy, on s’attend à la fois à du grand génie avec un style bien maîtrisé tel que le prouve Battlestar Galactica, Killjoys, Defiance ou bien à un tas de clichés comiques assumés tels que Sharknado ou Z Nation et Van Helsing est un peu un mélange des deux. On retrouve dans ses deux premiers épisodes un style qui est propre à Z Nation qui fait penser à un manque de moyen flagrant tandis que les actions, les scènes qui se déroulent à l’écran nous montre néanmoins un récit et des effets spéciaux vraiment bien maîtrisés. Van Helsing est loin du cliché facile et redondant de la femme forte que personne n’arrête ou à l’inverse de la frêle jeune femme qui a besoin d’un groupe pour la protéger. Elle est forte, sait se défendre, mais n’est pas imbattable et elle le sait et le vit également. Vanessa Helsing est un personnage humain, bourré de défaut, projeté dans un monde qu’elle ne connaît pas, mais qu’elle doit affronter pour mener à bien son objectif tout en étant un élément central de l’éradication des vampires. C’est un peu la Jessica Jones de Syfy.

Image de la série Van Helsing de Syfy

Abraham serait-il fier d’elle ?

Bien qu’il soit un peu tôt pour vendre la peau de l’ours, les deux premiers épisodes de la série nous dépeignent un monde en ruine, peuplé de vampire qui tels des zombies forcent les survivants encore humains à se barricader chez eux parce qu’au contraire de The Strain, ceux-là sont intelligents et savent se protéger du soleil. Il n’y a donc pas beaucoup de répit pour les humains. Les survivants d’un côté, les vampires de l’autre et au milieu, Vanessa Helsing, qui n’a qu’un seul but. Pris entre deux feux ennemis sans le vouloir, mais la clé de l’humanité sans le savoir. Une série vraiment sanglante, aux effets spéciaux vraiment déments, au rythme soutenu et à l’intelligence bienvenue. Un show à suivre sans hésitation.


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