400 Days : entre science-fiction post-apocalyptique et thriller complotiste

Entre deux saisons de Arrow

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Entre deux saisons de Arrow/Legends of tomorrow, les acteurs Brandon Routh et Caity Lotz ont jouer dans le film de sf indépendant 400 days produit par la chaîne Syfy. Nanar ou chef-d’œuvre ?

Pour son premier film, le réalisateur indépendant Matt Osterman réalise avec le soutient de la chaîne Syfy, productrice des séries Battlestar Galactica, Defiance, Killjoys, Hunters, mais également des films a succès Sharknado, un film d’ambiance sur fond de SF saupoudrer d’un grand zeste de suspense. Parce que le suspense, c’est la pierre angulaire du film.

400 days raconte l’histoire d’un groupe d’astronaute envoyer en mission d’entraînement dans un bunker enterrer dans un champs dont le lieu est tenu secret. L’abri dans lequel ils sont représente l’intérieur d’une fusée qui servira pour un voyage spatial de 400 jours. Et alors que quelques semaines s’écoulent dans le « vaisseau » un terrible tremblement secoue la totalité de la carlingue entraînant la coupure des communications extérieure. Ne pouvant pas sortir avant les 400 jours de la mission, l’équipage du vaisseau croyant que tout ceci n’est qu’un exercice ne vont pas s’inquiéter jusqu’à ce que l’air vient a manqué et qu’un individu réussisse a pénétrer dans le vaisseau.

Brandon Routh est un très bon acteur
Brandon Routh est un très bon acteur qui n'a plus rien à prouver - © Syfy

Le film de Matt Osterman mélange habilement le huit-clos claustrophobique avec l’espace restreint du vaisseau, mais également un tout autre effet de claustrophobie lorsque ceux-ci sortiront de leur vaisseau et ce grâce à la visibilité restreinte de la nuit. Il combine également un contraste blanc/noir avec le vaisseau et l’extérieur montrant ainsi une dualité entre le bien et le mal, la naïveté du moment et la réalité. Mais malheureusement, Osterman prend son temps pour instaurer ce climat de tension qui s’enchaîne trop subitement lorsque celui-ci doit atteindre son paroxysme. Ce manque de temps ralentit grandement le rythme du film qui partait pourtant sur de bonnes bases. Car le scénario, écrit également par Osterman, est intelligent, efficace et laisse le spectateur voir ce qu’il veut voir, car au final, la fin ouverte permet à chacun de voir ce qu’il veut voir. Pour les plus terres à terre, ils accepteront le final comme il est présenté, suite à un accident d’origine naturelle alors que d’autres, j’ai lu ce qui suit sur internet notamment sur des forums où les gens donnent leurs avis, tout ceci n’est qu’une machination et les sujets sont drogués ou manipulés par le gouvernement américain. Chacun se fait sa propre vision et c’est à la fois agréable, et désagréable. Agréable parce que chacun voit ce qu’il veut en fonction de sa sensibilité et de ses « croyances », mais à l’inverse parce que du coup c’est un sentiment d’inachevé qui peut se dégager au final pour ceux qui, comme moi, se sont mis à fond dedans et attendait le dénouement final avec impatience. Un peu comme Cloverfield en son temps.

En somme, 400 days est un très bon film de SF qui se laisser regarder, se laisse découvrir et permet de se divertir malgré son côté très sérieux qui se perd au final dans les méandres de son intrigue qui se veut sérieuse et épique, sans nous les montrer au final.

15/20
Les Plus
  • Une histoire pleine de suspense
  • Des acteurs très crédibles
  • Un final explosif
Les moins
  • Un début un peu mollasson
Un très bon film de science-fiction qui permet à tout un chacun de comprendre l'histoire de Matt Osterman. Beaucoup de suspense pour néanmoins peu de réponse.
Greg


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