Lifeless Planet : sommes-nous seuls dans l’univers ?

David Board réalise avec Lifeless Planet une plongée fantastique sur une planète désertique pleine de mystère. Mais vaut-il le coup de s’investir dans l’histoire ?

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Temps de lecture : 5 min

David Board réalise avec Lifeless Planet une plongée fantastique sur une planète désertique pleine de mystère. Mais vaut-il le coup de s’investir dans l’histoire ?

L’exploration spatiale est un thème récurrent dans la science-fiction et même au sein de la communauté scientifique. Il est donc naturel de voir de plus en plus de films comme Life, Interstellar, des séries comme Missions ou Ascension et des jeux cartonnés au box-office aussi bien commercialement qu’au niveau de la critique. Alors quand un "petit" jeu indépendant sort en 2014 d’abord sur PC puis en 2015 et 2016 respectivement sur Xbox One et PS4, c’est tout naturellement que le jeu attire de par son histoire.

Dans Lifeless Planet, vous incarnez un astronaute parti pour un voyage de quinze ans sur une planète éloignée verdoyante et donc abritant la vie. Mais malheureusement pour lui et son équipage composé de deux astronautes supplémentaires, tout ne se déroulera comme prévu et le vaisseau s’écrasera sur la planète au lieu de se poser. À son réveil, il découvrira que ses compagnons d’infortune sont partis sans lui, mais que la planète qu’il devait trouver accueillante n’est qu’un désert de sable sans aucun signe de vie. Mais en plus de ça, son seul moyen de retour est détruit. Le joueur partira donc à la recherche de ses compagnons et devra découvrir pourquoi la planète si accueillante il y a de cela quinze ans n’est plus qu’un désert aride et sans vie.

Qu’on se le dise tout de suite, Lifeless Planet est un jeu génial. Son histoire est originale, pleine de surprise et nous fait vivre durant les 6 heures de durée de vie moyen du jeu un rêve cauchemardesque. Lifeless Planet est clairement un conte de Science-Fiction intemporel et magnifique que tout joueur féru de SF et de mystère se doit de finir au moins une fois dans sa vie.

Image du jeu vidéo Lifeless Planet de David Board

Et sa jouabilité certes rudimentaire ne doit pas freiner les fans de jeu plus nerveux, rapide, car Lifeless Planet est avant tout un jeu de plateforme dans lequel il faudra sauter d’un point A à un point B grâce à son jetpack pour évoluer dans son environnement. Bien que le jeu soit à priori à monde ouvert, le parcours reste néanmoins tout tracer et le seul but de l’histoire c’est de découvrir son dénouement. Il est composé d’une jouabilité sobre, mais vraiment efficace.

En utilisant le moteur graphique Unity, David Board a réussi à créer un jeu vraiment magnifique, professionnelle qui aide énormément le joueur à voyager et à s’immerger dans ce monde aride et froid au travers différentes zones de cette planète qui font vivre une véritable épopée au joueur.

Image du jeu vidéo Lifeless Planet de David Board
Image du jeu vidéo Lifeless Planet de David Board

Seul point noir au tableau, la difficulté du jeu. Bien qu’en soi il ne soit pas réellement difficile de terminer Lifeless Planet, certaines routes sont vraiment difficiles à trouver. On se retrouve pendant de longues minutes à chercher son chemin sans pouvoir réellement avancé. Dans une situation similaire dans la vraie vie, on chercherait certainement notre chemin également pendant un long moment, mais nous n’hésiterions pas à utiliser nos mains pour escalader un rocher ou nous hisser sur une falaise, chose que ne fait pas notre astronaute qui se contente de se propulser avec son jetpack. Il vous arrivera donc souvent de sauter dans le vide croyant bien faire sans aucun résultat. Enfin si, vous gagnerez certains succès en mourant, c’est plutôt amusant au final.


19/20
Les Plus
  • Une histoire exceptionnelle
  • Une ambiance géniale
  • Un plaisir à jouer
Les moins
  • Il arrive fréquemment que l’on ne sache plus quoi faire ni où aller
Lifeless Planet est un jeu génial, original, un conte de science-fiction intemporel et magnifique que tout le monde devrait essayer au moins une fois dans sa vie.
Emma

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