Retour sur 84 ans de culture Zombie

Avec la diffusion de la très attendue saison 7 de The Walking Dead ce soir sur AMC et sur OCS Choc, faisons un retour sur les 84 années d’existence du zombie au cinéma, dans les jeux vidéos, les comics et les mangas.

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Avec la diffusion de la très attendue saison 7 de The Walking Dead ce soir sur AMC et sur OCS Choc, faisons un retour sur les 84 années d’existence du zombie au cinéma, dans les jeux vidéos, les comics et les mangas.

The Walking Dead, Ash VS Evil Dead, Z Nation, Helix, nombreuses sont les séries télé à nous montrer du mort-vivant en pagaille dévorer de la chair fraîche à tout va. Et bien que les récits de ses séries à succès soient plus complexes qu’une émission de Top Chef pour cannibale, c’est de ses Zombies que nous allons nous intéresser dans cet article.

Alors je vous entends déjà dire : « Tu parles de zombie, mais Evil Dead parle de possession » et vous auriez tout à fait raison. Mais nous nous intéresserons à la définition même du zombie : soit un mort, qui revient à la vie. Et dans Evil Dead beaucoup de morts reviennent à la vie.

D’aussi loin que je sois remonté, le zombie tel que nous le définissons est apparu en 1932 dans le film américain White Zombie avec le très célèbre Bela Lugosi et comme vous pouvez le constater sur cette image, il n’a absolument pas l’apparence du zombie classique que l’on connait tous maintenant !

Bela Lugosi et un zombie dans le film de 1932 White Zombie

Quatre ans après et jusqu’en 1960, les zombies ne sont que des hommes fraichement décédés, sans aucun signe de décomposition et ne montrant aucune émotion, lent, comme si un rite vaudou avait vidé leurs corps de leurs âmes.

Boris Karloff dans The Walking Dead de 1936
Image du film de 1936 : La révolte des Zombies
Image de film de 1939 de Nick Grinde, Le mort qui marche

Au départ, à partir de 1940, le zombie est principalement composé d’hommes noirs, renforçant le côté vaudou de l’acte de transformation de l’homme mort en machine à tuer et cela jusqu’en 1943. La même année où le zombie prend alors la forme d’une très jolie jeune femme avec le film The Corpse Vanished et la même année où Batman a dû affronter des hommes zombies. Puis les zombies s’enchainent avec différent aspect allant à nouveau de la jolie jeune femme, aux zombies noir puis blanc jusqu’en 1960 où celui-ci change radicalement d’aspect.

Image d'un zombie du film Le mystère du château maudit
Image du film Le roi des Zombies de 1941
Image d'un zombie du film de 1943 Vaudou

Image du troisième épisode de la saison 1 de la série Batman de 1943
Image du film de 1943 : The Corpse Vanished

Image du film de 1944 : Voodoo Man
Image du film de 1945 : Zombies on Broadway
Image du film de 1955 : Le tueur au cerveau atomique

Image du film de 1957 : Voodoo Woman
Image du film de 1957 : Zombies of Mora Tau
Image du film de 1958 : J'enterre les vivants

Image du film de 1959 : Invisible Invaders
Image du film de 1959 de Ed Wood : Night of the Ghouls
Image du film de 1959 : Teenage Zombies

Image du film de 1959 de Ed Wood : Plan 9 From Outer Space

1960 : Décomposition d’un mythe

C’est avec le film The Day One de Barry Mahon que le zombie commencera finalement à revenir très longtemps après la mort, montrant ainsi une première étape dans sa décomposition et renforçant ainsi le côté horrifique et répugnant de la chose. À partir de ce moment-là, les zombies ont continué à ce décomposer comme le montre le film Le Cadavre qui tue en 1961, I Eat your Skin en 1964, Horror Rises from the Tomb en 1964 ou Gallery of Horror en 1967. Mais c’est l’année suivante que le film de Zombie obtient finalement ses lettres de noblesse grâce à George Romero.

Image du film de 1960 de Barry Mahon : The Day One

Image du film de 1961 : Le Cadavre qui tue
Image du film de 1964 : I Eat your Skin
Image du film de 1964 : Horror Rises from the Tomb

Image du film de 1967 : Gallery of Horrors

Le 1er octobre 1968 sort sur les écrans américains La nuit des Morts-Vivants de George Romero. Premier film du réalisateur, celui-ci se place dans une démarche critique de la société américaine des années 1960. Le succès rencontré avec ce film est dû en partie grâce à son réalisme qui fut la pierre angulaire du projet. Voulant réaliser initialement un film dramatique, l’équipe d’Image Ten est finalement contrainte d’abandonner leur idée pour finalement se tourner vers la violence, l’horreur et le sexe, le genre de film qui commençait à attirer les exploitants des salles de cinéma.



La même année où sortait également sur les écrans Astro-Zombies, un film d’horreur où un super astronaute nommé Astro-Zombie était fabriqué de toute pièce par un scientifique fou qui transfère malheureusement la conscience d’un tueur en série dans sa création faite de morceaux de défunt tel la créature de Frankenstein.

Image du film de 1968 : Astro Zombies

1971 : Le début du zombie dans l’érotisme

En 1971, le film de Zombie devient le fer de lance de la société de production Eurociné spécialisé dans le cinéma Bis d’horreur et... d’érotisme. Avec des réalisateurs comme Jean Rollin, obligé de réalisé des films gores de zombie érotique pour pouvoir vivre et Jesùs Franco, réalisateur espagnol spécialisé dans l’érotisme et l’horreur, des films comme Christina, princesse de l’érotisme, aussi connu sous le nom d’Une vierge chez les morts-vivants, La Morte Vivante en 1982 de Rollin, L’abime des morts-vivants toujours en 1982 de Franco ou encore le Lac des morts-vivant de Rollin ont pousser le cinéma dans un nouveau genre qui perdurera au fil des années à des films de plus en plus trash nous montrant une vague de zombie en quête de chair fraîche. Mais pas celle que l’on pense immédiatement. Mais heureusement dès l’année suivante, le Zombie redeviendra une figure de l’horreur « classique ».

De 1972 à 1978, le zombie stagne dans une vague pendant laquelle aucun réalisateur n’essayera réellement de révolutionner le genre. Attention, cela ne veut pas dire que les films soient mauvais, bien au contraire. Des pépites comme Children shouldn't play with dead things en 1973 ou Le mort-Vivant en 1974 de Bob Clark sont un très bon exemple de réussite narrative et d’effets spéciaux.

Image du film érotique de 1971 : Une vierge chez les morts-vivants
Image du film de 1973 : Children shouldn’t play with dead Things
Image du film de 1974 : Le mort-vivant

Dix ans après La nuit des Morts-Vivants, George Romero revient au film de zombie et poursuit sa saga des morts-vivants avec la sortie de Dawn of the Dead. Romero replace une fois encore son film dans une démarche critique de l’Amérique, mais s’en prend cette fois-ci à la société de consommation en situant son film dans un centre commercial. Il s’en donnera à cœur joie en explosant des cervelles et en faisant gicler du sang un peu partout ce qui lui vaudra d’être censuré pendant plusieurs années en France.

Image du film de 1978 de George Romero : Zombie - Dawn of the Dead
Image du film de 1978 de George Romero : Zombie - Dawn of the Dead

Et cette même année est également l’occasion pour un petit réalisateur méconnu de mettre le pied dans la cour des grands avec son film Within the Woods, le court-métrage de Sam Raimi qui donnera naissance à la saga Evil Dead.

Image Making Of du film Within the Woods de Sam Raimi

L’année suivante, le réalisateur Lucio Fulci profitera de la sortie de Dawn of the Dead, renommé Zombie en Europe pour proposer Zombie 2, renommé L’Enfer des zombies en France et triomphera au box-office. Ce succès lui permettra de revenir l’année d’après avec la sortie de Frayeurs puis de revenir à nouveau en 1981 avec L’Au-delà, œuvre culte si ce n’est l’œuvre culte de Fulci qui inspira un tantinet le jeu vidéo Silent Hill et qui aura droit à son clin d’œil de la part de Sam Raimi dans le premier Spider-Man, au moment où Peter Parker fait son premier rêve en tant qu’homme araignée de façon subliminale. Il sortira également la même année le film La maison près du cimetière qui sera son dernier film dans le domaine du macabre.

Image du film de 1979 : L'enfer des Zombies

Image du film de 1980 : Frayeurs
Image du film de 1981 : L'au-delà

En 1982, c’est George Romero qui revient au film de Zombie, mais pas tout seul. Il sera accompagné de Stephen King qui écrira les scénarios des cinq segments qui compose le film Creepshow dont seul le premier : La fête des Pères nous concerne aujourd’hui.

Image du film de 1982 : Creepshow avec le segment La fête des pères

Et en 1983, Sam Raimi fort de son expérience avec Within the Woods en 1978 lancera l’excellent et célèbre Evil Dead, le premier succès du réalisateur. Puis jusqu’en 1985 le zombie continuera de stagner sans avoir d’autre évolution.

Image du film de 1983 : Evil Dead

Image du film de 1983 : Evil Dead
Image du film de 1983 : Evil Dead

En 1985 George Romero, encore lui, sort le film Le jour des morts-vivants, encore une satire sociale qui critique cette fois la guerre froide sans choisir de camp, donnant à ses personnages des points de vue qui se défendent, quelle que soit la faction choisie. À noter également que la même année sortira Le retour des morts-vivants de John Russo qui était l’ancien associé de Romero sur le film La nuit des morts-vivant en 1968.

Image du film de 1985 : Le jour des morts-vivants
Image du film de 1985 : Le retour des morts-vivants

En 1986, un nouveau genre d’horreur voit le jour avec le film de Steve Miner, House : la comédie horrifique, mêlant horreur et humour noir.

Puis en 1987 Sam Raimi revient avec Evil Dead 2, le premier Splatstick, film d’horreur consistant à faire une surenchère sur l’horreur et le sang de manière burlesque, installant confortablement le réalisateur et sa licence dans le domaine des œuvres cultes de l’horreur.

L’année suivante c’est Wes Craven qui s’essaiera au genre avec L’emprise des ténèbres qui revient aux sources du mythe zombie tel qu’on le voyait dans les années 40 avec le rite Vaudou comme cause de la renaissance des morts. Puis Lucio Fulci reviendra au genre également avec Zombie 3 qui ne connaitra pas le succès escompté.

Image du film de 1987 : Evil Dead 2
Image du film de 1988 : L'emprise des ténèbres
Image du film de 1988 : Zombie 3

En 1989, Stuart Gordon adapte librement une nouvelle de Lovecraft, Herbert West, réanimateur avec son film Re-Animator, succès incontestable au box-office qui sait jouer avec le gore, mais également sur les relations entre ses personnages. Il obtiendra une suite l’année d’après avec Re-Animator 2 : la fiancée de Re-Animator avant que le zombie ne retourne dans une phase de sommeil pendant laquelle il n’évoluera plus.

Image du film de 1989 : Re-Animator
Image du film de 1990 : Re-Animator 2 : La fiancée de Re-Animator

Puis en 1992, Sam Raimi revient avec sa licence culte de comédie horrifique avec Evil Dead 3 : l’armée des ténèbres pour lequel il installe également des éléments de Fantasy et grave au fer blanc les Deadites au panthéon des méchants si je puis dire du cinéma horrifique. Mais ce sera aussi l’année durant laquelle un autre jeune réalisateur de talent en profitera pour sortir, tel Sam Raimi neuf ans auparavant, son film indépendant : Braindead. Le réalisateur du Seigneur des Anneaux, Peter Jackson réalise l’un des films les plus gores et les plus cultes du cinéma néo-zelandais et d’ailleurs. Plus d’une centaine de litres de faux sang ont été utilisés pour les besoins du tournage.

Image du film de 1992 : Evil Dead 3 : L'armée des ténèbres
Image du film de 1992 : Braindead

1993 – 2002 : La traversée du désert

Et à partir de 1993 et ce jusqu’en 2002, le film de zombie ne connaitra qu’une longue descente sinueuse en enfer où seuls les cinéastes amateurs ou indépendants continueront de perpétuer les œuvres qui ont marqué leur jeunesse. Néanmoins un film sortira du lot en 1994, Dellamorte Dellamore du réalisateur italien Michele Soavi. Pendant cette traversée du désert, les Japonais ont également fait des films de zombies, mais ceux-ci sont bleus. L’émergence de la caméra vidéo, des ordinateurs et d’internet permettra à des dizaines de réalisateurs amateurs de réaliser leurs rêves en tentant tant bien que mal d’effrayer ses proches. C’est peut-être mauvais pour la plupart, mais ça a le mérite d’exister et d’avoir été tenté.

Image du film de 1993 : Le retour des morts-vivants 3
Image du film de 1994 : Dellamorte Dellamore
Image du film de 1994 : Voix profondes
Image du film de 1995 : Zombie Bloodbath 2 : Rage of the Undead

Image du film de 1996 : Polymorph
Image du film de 1997 : Plaga Zombie
Image du film de 1997 : Premutos : L'ange déchu
Image du film de 1998 : Bio Zombie

Image du film animée de 1998 Scooby-Doo sur l'île aux Zombies
Image du film de 1999 : Violent Shit 3 : Infantry of Doom
Image du film de 2000 : Wild Zero
Image du film de 2000 : The Dead Hate the Living

Image du film de 2001 : Stacy : Attack of the Schoolgirl Zombies
Image du film de 2001 : Biohazardous
Image du film de 2001 : Children of the Living Dead
Image du film de 2001 : Plaga Zombie : Zona Mutante

Et c’est Danny Boyle qui relancera le film de zombie en 2002 avec 28 jours plus tard ainsi que Paul W.S. Anderson avec son adaptation du jeu vidéo Resident Evil au cinéma. Et comme le cinéma horrifique dans le genre du zombie refait un grand bond en avant, l’Astro-Zombie de 1968 obtient une suite avec la sortie de Mark of the Astro-Zombies.

Image du film de 2002 : 28 jours plus tard
Image du film de 2002 : 28 jours plus tard
Image du film de 2002 : 28 jours plus tard

Image du film de 2002 : Resident Evil
Image du film de 2002 : Mark of the Astro-Zombies

En 2003, Re-Animator fait son comeback avec Beyond Re-Animator et Uwe Boll adapte à son tour un jeu vidéo avec le film House of The Dead tiré de la licence culte de Sega.

Image du film de 2003 : Beyond Re-Animator
Image du film de 2003 : House of the Dead

2004 marquera le retour de la comédie horrifique avec la sortie de Shaun of The dead du trio Edgar Wright, Simon Pegg et Nick Frost puis la suite tant attendue (à l’époque) de Resident Evil avec Apocalypse qui promet un combat titanesque avec le Nemesis. Et le très talentueux Zack Snyder réalise un remake du film Le jour des Morts-Vivants avec L’Armée des morts qui montre avec brio toute la pâte graphique que le réalisateur aime ajouter à ses films et relance le film de zombie violent et saignant sous l’influence de Danny Boyle deux ans auparavant.

Image du film de 2004 : Shaun of the Dead
Image du film de 2004 : Resident Evil Apocalypse
Image du film de 2004 : L'armée des morts

Face à cette déferlante de zombie story à succès, de très nombreux films sortent en 2005, année qui signe le grand retour de George Romero avec Land of The dead qui n’est pas un film engagé comme il le faisait à l’époque avec ses satires sociales. Doom, le célèbre jeu d’Id Software fait ici ses grands débuts au cinéma, mais le film sera un échec critique.

Image du film de 2005 : Le territoire des morts
Image du film de 2005 : Doom

En 2006 c’est surtout le cinéma indépendant qui s’empare du mythe du Zombie et une vague de film au succès plus ou moins discutable s’abat sur nous. Les grands succès de cette année-là sont des comédies horrifiques telles que Black Sheep, qui met en scène des moutons zombies et Fido qui traite le zombie comme si c’était un animal domestique, un esclave, lui enlevant toute l’histoire derrière ce mythe depuis les années 30.

Image du film de 2006 : Black Sheep
Image du film de 2006 : Fido

2007 : Le retour des morts-vivants

2007 est l’année qui marque le grand retour des zombies comme on les aime. Robert Rodriguez signe Planète Terreur, un film grindhouse extrêmement violent et répugnant marqué par un succès énorme qui relancera la mode des grindhouses dans le cinéma indépendant. Puis Francis Lawrence adapte le roman de Richard Matheson, Je suis une légende avec Will Smith, véritable succès au box-office rapportant 584 millions de dollars. Ici, les zombies sont des gens ayant été vaccinés contre le cancer qui ont subi une mutation génétique les privant de pilosité et pour lesquels le soleil les brûle tels des vampires comme dans le livre initial. Puis sort Undead or Alive qui situe le mythe du zombie au Western suite à malédiction lancée par l’indien Geronimo avant de mourir. Resident Evil obtient un troisième volet qui met en scène le Tyran et prouve une nouvelle fois aux fans que Paul W.S. Anderson saccage une licence à succès tandis que 28 semaines plus tard sort en fait un carton au box-office, entrainant avec lui la sortie du comics 28 Days Later : The Aftermath. Mais 2007 est avant tout marqué par la sortie du film espagnol REC de Jaume Balaguero et Paco Plaza qui terrifie littéralement des milliers de spectateurs. Aussitôt sortie que les États-Unis achète les droits pour sortir le remake Quarantaine l’année suivante.

Image du film de 2007 : Planète Terreur
Image du film de 2007 : Je suis une légende
Image du film de 2007 : Undead or Alive

Image du film de 2007 : Resident Evil Extinction
Image du film de 2007 : 28 semaines plus tard

Image du film de 2007 : REC

2008 qui marque la sortie du cinquième volet de la saga des Zombies de George Romero avec le film Chronique des Morts-Vivants pour lequel le cinéaste s’est essayé au found-footage, phénomène à la mode depuis la sortie de REC l'année précédente.

Image du film de 2008 : Chronique des morts-vivants

En 2009, le film de zombie connait à nouveau la gloire avec la sortie de REC 2 de Jaume Balaguero et Paco Plaza, suite directe du premier volet et toujours en found-footage. Puis le genre retourne dans le domaine de la comédie horrifique avec Bienvenu à Zombieland qui régale le spectateur grâce au talent d’acteur de Jesse Eisenberg et Woody Harrelson qui campe les deux héros de ce road-movie totalement déjanté. La France n’est pas en reste puisqu’il sort Mutants de David Morley qui signe la son premier film aux influences de 28 jours plus tard de Danny Boyle et La horde de Yannick Dahan et Benjamin Rocher qui signent un film brutal, violent et diablement efficace qui montre que le cinéma français de genre n’est pas perdu lorsque c’est des fans qui s’en occupe. Et le pays que l’on n’attendait pas, mais qui a fourni un pur moment de divertissement c’est la Norvège avec Dead Snow qui voit le retour de soldats nazi de la seconde guerre mondiale en zombie.

Image du film de 2009 : [REC]²
Image du film de 2009 : Bienvenue à Zombieland

Image du film de 2009 : Mutants
Image du film de 2009 : La horde

L’année d’après Paul W.S. Anderson déçoit encore une fois avec Resident Evil Afterlife. Alors c’est vrai que le film possède une véritable patte graphique et que le réalisateur est doué. Mais en tant que fan de la licence vidéoludique, les films chient dans la colle.

Image du film de 2010 : Resident Evil Afterlife

En 2011 le zombie apparaît dans des seconds rôles ne servant pas forcément l’histoire comme dans Pirates des Caraïbes : La fontaine de Jouvence, dans Sucker Punch de Zack Snyder ainsi que dans Dylan Dog tiré du comics du même nom.

Image du film de 2011 : Pirates des Caraïbes : La Fontaine de jouvence
Image du film de 2011 : Sucker Punch
Image du film de 2011 : Dylan Dog

Le génial Josh Whedon signe en 2012 le scénario du plus grand hommage aux cinémas d’horreur que j’ai pu voir : La Cabane dans les bois. Un film drôle, violent et percutant qui ravira les fans du genre. Et c’est cette même année que REC 3 de Jaume Balaguero sortira, abandonnant petit à petit le côté found-footage et expliquant d’où provient le virus zombie.

Image du film de 2012 : La cabane dans les bois
Image du film de 2012 : REC 3 : Genesis

2013 voit le remake du premier Evil Dead sortir dans les salles obscures. Fini la rigolade, les Deadites sont bien partis pour foutre la trouille et éclater le compteur d’hémoglobine, relançant l’intérêt du public pour la licence culte de Sam Raimi. Mark Foster adapte le livre de Max Brooks du même nom World War Z avec Brad Pitt et réussi à en tirer une bonne adaptation qui devrait probablement avoir droit à sa suite en 2017. Mais comme pour tout, tout ce qui marche chez les uns ne peut pas fonctionner chez les autres et Warm Bodies, un film sentimental sur un zombie amoureux sort en salle. Une grosse déception que je regrette amèrement d’avoir vue.

Image du film de 2013 : Evil Dead
Image du film de 2013 : World War Z
Image du film de 2013 : Warm Bodies

Heureusement en 2014, que de bons films sortent en salle ! Dead Snow 2 cartonne et diverti comme jamais tandis que Paco Plaza boucle la boucle avec REC 4 qui conclu la saga avec force et violence tandis que le cinéma français sort Goal of The dead, un film de zombie avec comme thème le foot. J’avoue, dis comme sa, ça parait nul. Surtout quand comme moi on n’aime pas le foot. Mais le film en deux parties est vraiment excellent et possède des effets spéciaux bien trash comme on les aime.

Image du film de 2014 : Dead Snow 2
Image du film de 2014 : REC 4
Image du film de 2014 : Goal of the Dead

En 2015 sort Maggie, premier film de Zombie d’Arnold Schwarzenneger qui joue le rôle d’un père de famille dont sa fille vient de se faire mordre et se transforme petit à petit. Le Labyrinthe 2 : La terre brulée nous dévoile des zombies bien flippants tandis que sort en DTV l’adaptation de Dead Rising avec Watchtower.

Image du film de 2015 : Maggie
Image du film de 2015 : Le labyrinthe 2 : La terre brûlée
Image du film de 2015 : Dead Rising Watchtower

Et en 2016 on aura droit au dernier volet de Resident Evil intitulé The Final Chapter ainsi qu’à Pride and Prejudice And Zombies tandis que Flash affrontait un revenant dans l’épisode 20 de sa seconde saison. Rick Grimes et ses amis affrontent toujours des morts-vivants en pagaille tandis que Fear The Walking Dead continue son bonhomme de chemin. Le Québec nous offre Les Affamés et le cinéma indépendant nous offre le grand retour du cinéma italien avec Virus : Extrême Contamination.

Image du film de 2016 : Resident Evil The Final Chapter
Image de l'épisode 21 de la saison 2 de The Flash
Image de la saison 6 épisode 8 de The Walking Dead :
Image de la saison 2 épisode 1 de Fear The Walking Dead

Le zombie à la télévision

La plus célèbre série TV de Zombie est sans contexte The Walking Dead, débarqué sur nos antennes le 31 octobre 2010, un bon jour pour démarrer ce qui sera par la suite l’une des séries les plus regardées du monde après Game of Thrones. Mais la première série TV à avoir eu droit à son Zombie c’est Batman en 1943 avec l’épisode Mark of the Zombies qui montrait l’affrontement du Chevalier Noir et Robin contre le Docteur Daka, l’inventeur d’une machine pouvant contrôler les esprits des gens. Bien que l’on soit loin du zombie classique tel qu’on l’entend aujourd’hui, il ne faut pas oublier que le mythe du zombie est né du vaudouisme et de ses pratiques qui étaient assimilés à de la magie noire et à du contrôle de l’esprit.

Image du troisième épisode de la saison 1 de la série Batman de 1943

En 2002, le Japon nous dévoilait Zombie-Loan, un anime qui suit le parcours de Michiru Kita, une étudiante possédant des « Yeux de Shinigami » capable de lui montrer les gens qui vont bientôt mourir grâce à des cercles se dessinant autour de cou des gens et devenant de plus en plus foncés quand la mort approche. Mais un jour, elle découvre deux garçons possédant un cercle noir autour de leur cou signifiant qu’ils sont déjà morts. Elle apprendra l’existence d’un bureau secret baptisé Zombie-Loan qui permet aux défunts de revenir à la vie à la condition de chasser les zombies de la surface du globe.

Image de l'anime Zombie-Loan

Mais quelques années avant la déferlante zombie à la télé grâce à Frank Darabont et AMC, le Royaume-Uni nous sortait une série TV se déroulant en pleine émission de Big Brother, l’équivalent de Loft Story ou Secret Story maintenant : Dead Set. Composé de 5 épisodes, la série est un vrai succès et mérite amplement d’être vue.

Image de la série Dead Set
Image de la série Dead Set

En 2010, Tetsuro Araki nous dévoile l’anime High School of the Dead tiré du manga éponyme sorti trois ans auparavant. Comme son nom l’indique, l’anime suit la lutte de tous les jours d’un groupe d’étudiant et d’une infirmière coincée dans leur lycée en proie à une invasion zombie qui a anéanti le reste du monde.

Image de l'anime High School of the Dead

Puis The Walking Dead débarqua sur nos écrans. Révolutionnant littéralement le genre du zombie, des millions de gens pas forcément fan des morts-vivants se retrouve happé par l’histoire de la série et contribue amplement au succès bien mérité de cette série tirée du comics du même nom de Robert Kirkman.

Image de Bicycle Girl, l'un des zombies de la saison 1 de The Walking Dead
Image d'un zombie de la série culte The Walking Dead

Sur MTV en 2011 débarque Death Valley, une série fantastique où se mêle vampire, loup-garou et Zombie lent puis rapide en fonction de l’état de décomposition du corps. Malgré les bonnes critiques de la saison 1, la série ne sera pas reconduite pour une seconde saison laissant les fans sur leurs fans après le cliffhanger du dernier épisode.

Image de la saison 1 de la série TV Death Valley de MTV

Le 26 novembre 2012, Canal+ dévoile Les Revenants, une série française où les morts d’un petit village de montagne française reviennent à la vie pour reprendre leurs vies d’avant quand des phénomènes inexpliqués (quoi de plus inexpliqué que des morts qui reviennent à la vie ?) se produis dans le village. La série sera un véritable carton et sera diffusée dans le monde entier. Un remake sera produit par les États-Unis deux ans après. Appelé The Returned, ce remake ne connaîtra pas le succès de la version française et sera annulé au bout de dix épisodes.

Image promo de la série Les Revenants de Canal+

Mamoru Hatakeyama nous livrera grâce au Studio Deen une version animée de Sankarea, l’histoire de Chihiro Furuya, fan de zombie qui grâce à une potion ancienne ramène à la vie son chat et Sanka Rea, une jeune fille qui s’est enfuie de chez elle et qui se suicidera en sautant d’une falaise. Bonne enfant, l’anime reste un très bon divertissement qui mérite d’être vu au moins une fois dans sa vie.

Image de la saison 1 épisode 4 de l'anime Sankarea

En 2013, la chaîne BBC Three diffuse la série In The Flesh, qui met en scène des morts-vivants réhabilité par le gouvernement et obligé de cacher qui ils sont au sein de la communauté de vivant parmi lesquelles ils vivent. La série dépeint la discrimination dont sont victimes ses êtres différents, les putréfiés et leurs vies de tous les jours.

Image de la série In The Flesh

Souhaitant concurrencer Netflix, le leader de l’achat en ligne Amazon se lance dans la SVOD en achetant les droits du film Bienvenu à Zombieland pour l’adapter en série TV. Malheureusement pour eux, la série sera un échec cuisant dès le pilote ne réussissant pas à convaincre les investisseurs.

Image de l'épisode pilote de la série Zombieland de Amazon

Ronald D. Moore, connu notamment grâce à son reboot de la série Battlestar Galactica en 2004, débarque avec une création originale sur Syfy intitulé Helix, un savant mélange entre X-Files, The Thing de Carpenter et le film de zombie et se déroule en antarctique, dans une base du CDC dans laquelle les meilleurs scientifiques lutte contre une infection qui anéantira sans nul doute la totalité de l’humanité. Composé de deux saisons, la série sera finalement annulée par Syfy faute d’audience.

Image de la saison 1 épisode 3 de la série TV Helix

Syfy toujours, surfant sur le succès de Sharknado et de The Walking Dead décide de confier à The Asylum un projet de série TV de zombie complètement décalé comme l’est Sharknado du même studio. En sort Z Nation, une série TV complètement loufoque et dérangée qui ne se prend pas vraiment au sérieux dans la première saison allant jusqu’à faire une tornade de morts-vivants dans le cinquième épisode de la saison 1. Fort de son succès, la série en est à sa troisième saison.

Image de la série Z Nation
Image de George R.R. Martin en zombie pour la série Z Nation

La chaîne TNT diffuse le 22 juin 2014 la série The Last Ship, produite par Michael Bay et adaptée du roman éponyme de William Brinkley. La série suit l’équipage de l’USS Nathan James, partie trois mois en mission en Arctique qui à leur retour découvre qu’une épidémie a ravagé la quasi-totalité du monde vivant. Mais un scientifique à bord était déjà en mission pour trouver un vaccin à ce virus et l’équipage du Nathan James est la seule chance de salut de l’humanité. La saison 3 de la série est en cours de diffusion aux États-Unis.

Image de la série TV The Last Ship

En 2015, fort du succès du remake d’Evil Dead et après la fin de sa série Spartacus, Sam Raimi décide de revenir aux Deadites en produisant la suite tant attendue de Evil Dead 3 : L’armée des ténèbres. Montrant un Ash vieillissant, mais toujours fidèle à lui-même ayant rappelé accidentellement les Deadites dans notre monde, la série se veut fidèle aux films de Raimi jouant ainsi ouvertement sur le gore et l’absurde pour le plus grand bonheur des fans de la licence.

Image de la série TV Ash VS Evil Dead

Cette même année où The Walking Dead aura droit à un spin-off, Fear The Walking Dead, racontant les débuts de l’épidémie Zombie qui balaye notre monde. Toujours créer par Robert Kirkman, la série raconte l’histoire de la famille recomposée de Travis Manawa et Madison Clark fuyant l’infection zombie en tentant de survivre et de protéger leurs familles. Deux saisons sont actuellement disponibles en DVD.

Image de Susan dans la saison 1 de Fear The Walking Dead

Adaptée d’un comics, la série iZombie suit Liv, un médecin légiste transformé en zombie à la suite d’une soirée ayant mal tourné qui se retrouve à calmer sa faim en se nourrissant du cerveau des défunts qu’elle autopsie. Mais à chaque bouchée, Liv hérite des souvenirs des défunts et décide d’utiliser cette compétence pour aider la police à résoudre ses affaires criminelles. Diffusée sur la chaîne The CW, la série en est actuellement à deux saisons.

Image promo de la saison 1 de iZombie

Les Zombies dans les jeux vidéos

Depuis la création des zombies en 1932, celui-ci s’est vue transposer dans plusieurs médias allant du cinéma, à la série TV, en littérature, en figurines et même en jeux vidéos. Notre dossier traitant de l’évolution du zombie, visuellement, nous ne pouvons traiter des domaines liés à la littérature, mais aux jeux vidéos oui.

Et concrètement à ce que l’on pourrait penser, les zombies dans les jeux datent de bien avant Resident Evil. En 1986, dix ans avant la licence de Capcom, Ubisoft sort son premier jeu vidéo intitulé Zombi. Œuvre de 4 développeurs français, le jeu est un hommage au film du même nom de George Romero puisqu’il met en avant un groupe de 4 jeunes gens coincés dans un supermarché et devant survivre à une invasion de zombie. Le jeu est sorti sur Amiga et Atari ST.

Image du premier jeu de Ubisoft, Zombi en 1986

Sept ans plus tard, c’est LucasArts qui sort un jeu de zombie avec Zombies Ate My Neighbors sur Megadrive et Super Nes en 1993. Le jeu est un classique du genre et un hommage aux films d’horreur des années 80/90 faisant apparaître aussi bien des zombies que Jason Voorheese ou encore la poupée Chucky.

Image du jeu de LucasArts Zombie ate my Neighbors en 1993

Mais 1993 sera marqué d’une pierre blanche grâce à ID Software et la sortie du jeu vidéo culte DOOM. Sorti initialement sur DOS, le jeu vidéo DOOM sera porté sur 16 supports supplémentaires incluant le PC, la Saturn, la PS1, la Xbox 360 ou encore l’Amiga. Huit autres jeux, des JDR ainsi que des comics et un film seront tirés de cette licence culte qui est revenue sur le devant de la scène en 2016 grâce à Bethesda et le remake du jeu sorti sur PS4, PC et Xbox One.

Image du premier jeu Doom en 1993
Image du remake de Doom par Bethesda et sortie en 2016

L’année d’après, c’est au tour de Digital Pictures de sortir son jeu Zombie, mais contrairement aux précédents cités ci-dessus, celui-ci est réalisé en full motion vidéo. C’est à dire conçu à partir de fichier vidéo.

Image du jeu vidéo Corpse Killer
Image du jeu vidéo Corpse Killer

1996 fût marqué par l’arrivée de deux grosses licences sur le marché du jeu vidéo. La première, House of the Dead est sortie d’abord sur borne d’arcade avant de voir le jour sur Sega Saturn et PC deux ans plus tard. La seconde, c’est Resident Evil. Sorti le 22 mars 1996 au Japon puis le 1er aout 1996 en Europe, le jeu de Shinji Mikami révolutionna le genre du jeu vidéo. Similaire à House of the Dead de par son histoire se déroulant dans un manoir abritant des scientifiques ayant fait des expériences non conventionnelles, Resident Evil se démarque de ce premier en sortant directement sur console de salon, touchant un public plus large d’emblée. À l’heure d’aujourd’hui, HOTD comporte 6 jeux vidéo et deux films tandis que Resident Evil compte 27 jeux vidéos, 9 films dont trois animées ainsi qu’un nombre conséquent de roman et manga.

Image du jeu vidéo House of The Dead
Image du premier zombie du jeu Resident Evil de 1996

Après 1996 et comme au cinéma, le zombie connaîtra une traversée du désert avant de finalement revoir le jour en 2004. Avec pour commencer des jeux comme Zombie Panic Source de Zombie Panic Team ou Zombie de II. Mais c’est la licence Forbidden Siren qui marquera le genre d’une pierre blanche.

Image du jeu vidéo Forbidden Siren de 2004

L’année d’après, c’est les jeux Stubbs The Zombie in Rebel Without a Pulse et Urban Dead qui représenteront le genre dans les jeux vidéos. Urban Dead étant un jeu de gestion d’une ville en plein chaos de zombie textuelle, nous n’avons donc aucune image.

Image du jeu vidéo Stubbs the Zombie in Rebel Without a Pulse

En 2006, Capcom sort à nouveau des sentiers battus avec Dead Rising, le premier jeu d’une licence comprenant 4 jeux et deux films qui mettent le joueur dans la peau d’un journaliste en pleine investigation sur la disparition mystérieuse des habitants de Willamette. Gros clins d’œil nous dissimulé aux films de George Romero et de Lucio Fulci, le jeu de Capcom sera un véritable succès aussi bien commercial que critique.

Image du jeu vidéo Dead Rising de 2006 de Capcom

Mais c’est l’année 2008 qui verra la plus grande invasion de zombies dans nos salons. Tout d’abord avec la sortie de The Last Guy sur PS3. Un jeu qui nous met dans la peau d’un secouriste qui doit aider des survivants à s’échapper des hordes de zombies qui veulent les bouffer. Puis avec le jeu Hordes justement, un jeu en ligne par navigateur. Mais c’est Valve qui sortira des sentiers battus avec la sortie de Left 4 Dead, un jeu multijoueur en ligne qui donne au joueur et à ses amis la possibilité d’affronter des hordes diverses et variées de morts-vivants en pagaille. Le bestiaire est riche et le plaisir de jeu est immense. Une suite verra le jour l’année suivante.

Image du jeu vidéo Left 4 Dead de Valve

Mais ce n’est pas tout puisque 2008 marquera également l’arrivée de la licence Dead Space sur le marché des consoles et des pcistes. Développé par Visceral Games, le jeu met le joueur dans la peau d’Isaac Clarke à bord de l’USG Ishimura, un vaisseau spatial en perdition dans lequel son équipage est transformé en créature ignoble après leurs décès. Le jeu est un tel succès que 4 autres jeux ainsi que des films animés verront le jour par la suite.

Image du jeu vidéo Dead Space de Visceral Games

Mais 2008 sera aussi l’année où la licence Call of Duty obtiendra son premier mods Zombie avec Call of Duty World at War.

Image du jeu vidéo Call of Duty : World at War Mods Zombie

En 2009, c’est les clones zombies de Killing Floor qui arrivent sur le devant de la scène PC avec ce jeu développé par Tripwire Interactive.

Image du jeu vidéo Killing Floor de Tripwire Interactive

L’année suivante, les zombies débarquent chez Rockstar Game avec le bugger, mais pas moins excellent Red Dead Redemption : Undead Nightmare. Outre les bugs à foison, il est à déplorer le manque de zombie sur la carte qui finit par causer une certaine lassitude et lenteur au jeu.

Image promo du jeu vidéo Red Dead Redemption : Undead Nightmare

2011 marque le grand retour des zombies dans le domaine du jeu vidéo. Yakuza : Dead Souls, aussi appelé Yakuza of the end, sort sur PS3 et se place dans la continuité des jeux vidéos de la licence Yakuza. Mais en plus du côté action qui était l’un des aspects essentiels des précédents jeux, celui-ci incorpore une partie survival-horror rendant Dead Souls unique au sein de la licence de Sega. Mais uniquement au sein de cette licence puisque la même année sort Dead Block, un beat them all combiné au tower-defense complètement fou et disponible sur Xbox Live, PlayStation Store et PC.

Image du jeu vidéo Yakuza : Dead Souls
Image du jeu vidéo Dead Block

Mais 2011 est avant tout marqué par la sortie de Dead Island de Techland. Véritable claque technique, véritable coup de génie au niveau du scénario et du gameplay, ainsi qu’un décor véritablement sublime, le jeu aura droit à deux autres volets et un hypothétique second volet dès 2017 théoriquement.

Image du jeu vidéo Dead Island
Image du jeu vidéo Dead Island

En 2012, c’est dans le jeu fun All Zombies Must Die que l’on pourra voir les morts-vivants en action tandis que dans Infestation : Survivor Stories sur PC, le joueur évoluera dans un environnement moins « enfantin » et devra lutter pour sa survie dans ce jeu multijoueur.

Image du jeu vidéo All Zombies Must Die
Image du jeu vidéo Infestation Survivor Stories

2012 toujours avec Lollipop Chainsaw, un jeu japonais complètement barré dans lequel on incarne une pom pom girl armée d’une tronçonneuse qui éradique les zombies de la surface de la Terre, transformée à cause d’un gaz galactique. Et Ubisoft sort le jeu ZombiU. D’abord commercialisé en exclusivité sur la Wii U de Nintendo, le jeu s’est vu décliné sur PS4 et Xbox One quelques années plus tard.

Image du jeu vidéo Lollipop Chainsaw
Image du jeu vidéo Zombi U

Mais c’est sans contexte Telltale Games qui détiendra la palme du meilleur jeu de zombie cette année-là avec la sortie de The Walking Dead. Dans ce jeu, on incarne Lee, un ancien détenu accusé de meurtre qui devra manifestement se battre pour survivre dans un monde totalement différent de celui qu’il a connu. Il prendra sous son aile la petite Clémentine. Actuellement, deux saisons sont déjà sorties sur console et PC et une troisième sortira sur console Next-Gen en 2017.

Image du jeu vidéo The Walking Dead de Telltale Games

Et la licence The Walking Dead ne s’arrête pas là puisque la même année, les frères Dixon obtiennent leur premier et dernier jeu à cause d’un flop monumental aussi bien d’un point de vue critique de commercial.

Image du jeu vidéo The Walking Dead : Survival Instinct

Mais l’année ne s’arrête pas comme ça, sur une déception. Non, non non. Un mod du jeu Arma 2 créer par des fans et intitulé DayZ sort sur PC et devient très rapidement le jeu multijoueur par excellence en terme de zombie. Rapidement dépassés par le nombre de joueurs et son succès, les développeurs d’Arma ont décidé de commercialiser le mod. À l’heure où j’écris cet article, on dénombre un nombre conséquent de mod pour le jeu DayZ, tous conçu par la communauté de fan et permettant de changer de façon drastique la façon de jouer.

Image du jeu vidéo DayZ

L’année suivante, fort du succès du jeu indépendant DayZ, les développeurs de chez Undead Labs sortent State of Decay, une véritable plongée dans la vie quotidienne post-apocalyptique et rempli de zombie. Véritablement immersif, le jeu sera un carton sans précédent et obtiendra une suite en 2017.

Image du jeu vidéo State of Decay de Undead Labs

Deux ans plus tard, en 2015, sort le jeu Dying Light. Histoire semblable à toutes les autres, mais bestiaire et gameplay innovants, le jeu réussira à marquer les esprits grâce à son héros adepte du parcours et à ses phases de nuit particulièrement horrifique qui terrifiera les joueurs les plus téméraires. Vous pouvez retrouver notre critique détaillé sur le site.

Image du jeu vidéo Dying Light

En 2016, deux jeux de zombies ont marqué les esprits. Le premier c’est 7 Days to Die, un jeu du genre minecraft qui demande aux joueurs de crafter pour créer un campement et ainsi survivre à 7 jours d’assauts de zombie où chaque vague sera de plus en plus difficile. Puis c’est au tour de Telltale Games de refaire parler d’eux avec la mini-saison centrée sur le personnage de Michonne.

Image du jeu vidéo 7 Days To Die
Image du jeu vidéo The Walking Dead : Michonne de Telltale Games

Et pour finir en 2017, le très attendu Days Gone nous dévoilera du zombie en pagaille. Après son trailer de gameplay dévoilé après l’E3 2016, le jeu est devenu très rapidement le plus prometteur de l’année 2017.

Image du jeu vidéo Days Gone




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