Shannara Chronicles saison 2 : Spike signe l’une des meilleures saisons de la série

Les deux derniers épisodes de The Shannara Chronicles ont été diffusés cette nuit sur la chaine Spike. L’occasion pour nous de revenir sur cette brillante saison.

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Les deux derniers épisodes de The Shannara Chronicles ont été diffusés cette nuit sur la chaine Spike. L’occasion pour nous de revenir sur cette brillante saison.

Attention : Risque de spoiler

Ça y est, la seconde saison de Shannara Chronicles s’est achevée cette nuit après une lutte acharnée contre le Warlock Lord. Composé de dix épisodes comme pour la précédente saison, comment s’en est sortie la chaine Spike comparée à ce qu’avait fait MTV avant eux ? Cette seconde saison mérite-t-elle que l’on s’y intéresse ?

Après avoir sauvé l’Ellcrys et les Quatre Terres de la menace du Dagda Mor, Wil et Eretria ont poursuivi chacun leur bonhomme de chemin, caché du reste du monde au cas où les Ténèbres voudraient se venger de la précédente saison. Mais tout ne passera pas comme prévu lorsque les Crimson, une armée privée sous le commandement du Général Riga, ont décidé de détruire toute forme de magie responsable de la guerre de la saison dernière. Mais en plus d’être traqué par cette armée anti-magie, Wil devra affronter le Warlock Lord, entité démoniaque et toute puissante que son père avait affrontée par le passé accompagné d’Allanon.

Image de Wil et Allanon dans l'épisode 9 de la saison 2 des Chroniques de Shannara
Image du Général Riga dans l'épisode 8 de la saison 2 de Shannara Chronicle

Une saison plus sombre que la précédente

Contrairement à la saison initiée par la chaine MTV, cette seconde saison commandée par la chaine Spike est beaucoup plus sombre, plus adulte et aux conséquences beaucoup plus désastreuses que par le passé. Oublier les belles images de paysage digne de la Nouvelle-Zélande auquel nous avions droit dans les dix épisodes précédents et place désormais à des forêts décharnées, à des paysages morne et terne, froids comme l’hiver et aux nombreuses scènes de pluie. Toute la photographie des épisodes est moins colorée et moins vive renforçant la menace imminente qui s’apprête à s’abattre sur les personnages habitant les Quatre Terres.

Et pour souligner d’autant plus le côté sombre et adulte de la saison, la chaine n’a pas hésité à investir dans le faux sang et dans les effets gore n’hésitant pas à trucider ses personnages principaux en grande quantité. La seconde saison pourrait être résumée en un seul mot : hécatombe. Le sang coule à flots dans les nombreuses batailles et incantations diverses et variées orchestrées par Bandon ou le Warlock Lord pour ne citer que ceux-là. Mais sachez toutefois que si vous êtes sensibles pour ce genre de chose, alors la seconde saison pourrait vous choquer contrairement à la première saison. Un choix stratégique qui rappellent fortement ce que fais déjà Game of Thrones et The Walking Dead, mais qui aura permis à Shannara Chronicles de se renouveler et de tenir en haleine le spectateur qui craignait à chaque instant de perdre un nouveau personnage auquel il était attaché.

Image des Skull of Warlock Lord dans l'épisode 1 de la saison 2 de Shannara Chronicle
Image d'Allanon dans l'épisode 3 de la saison 2 de Shannara Chronicle

Des décors et effets spéciaux somptueux

Contrairement à ce que l’on a dit dans le précédent chapitre de cette critique, tout n’est pas mort dans le monde de Shannara, au contraire. Un espoir subsiste. Dernier bastion qui empêche les Ténèbres de convertir tout le monde. C’est le Royaume de Leah. Un magnifique château ornant un barrage hydraulique qui dessert l’intégralité des Quatre Terres en eau. Une merveille d’architecture et de couleur qui contraste fortement avec l’esthétique principale de la saison.

Et les autres décors bien que plus froid reste toutefois somptueux. La montagne dans laquelle aura été sculpté un crâne gigantesque, les Wraith qu’invoque Bandon, les effets de magie, le château du Warlock Lord, la ville de San Francisco post-apocalyptique, les porte-avions échoués, tant de détails qui ne dure que quelques secondes, mais qui donnent à la série son cachet, son réalisme et sa profondeur et permet l’immersion instantanée du spectateur dans l’histoire. Une véritable réussite.

Image du royaume de Leah dans l'épisode 4 de la saison 2 de Shannara Chronicles
La montagne du Roi Sorcier dans l'épisode 1 de la saison 2 de Shannara Chronicles

Peut-on espérer une saison 3 ?

Sans nouvelle pour le moment de la part de la chaine Spike concernant une troisième saison de Shannara Chronicles, peut-on espérer en voir une se faire ? La réponse est oui. La seconde saison dépassant de loin ce qui avait été fait auparavant et se renouvelant positivement au fil des épisodes qui tiennent en haleine le spectateur, on ne peut qu’attendre une suite aux aventures de Wil, Eretria, Mareth, et les autres personnages ayant rejoint la série.

Et bien que le tout dernier plan de l’épisode 10 nous tient fortement en haleine et qu’il est suivi d’un « To be continued », rien n’indique clairement qu’une troisième saison sera commandée. Les audiences plutôt constantes dans l’ensemble tournant en moyenne autour des 250 000 spectateurs et l’augmentation du nombre de spectateurs à partir de l’épisode 5 est encourageant, mais pas forcément suffisant pour la chaine Spike afin de la renouveler. Sur MTV la première saison faisait en moyenne 870 000 spectateurs tandis que la série The Mist de Spike aura été annulée alors que ses audiences tournaient aux alentours de 462 000 spectateurs sans compter les audiences de Netflix dont nous ne connaissons pas les chiffres.

Pour conclure, que Shannara Chronicles soit annulé ou non, bien que ce serait vraiment dommage d’annuler l’une des seules séries avec Game of Thrones d’Heroic-Fantasy actuellement à l’antenne, la seconde saison aura eu le mérite de nous faire rêver, de nous terrifier, de nous coller des sueurs froides et de nous avoir faire ressentir tout un tas d’émotions faisant ainsi de la saison la meilleure réalisée pour la série. Reste à espérer que si suite il y a, que celle-ci soit à la hauteur.


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